Une « Doggy Marque » d’accessoires pour chien, fait main, 100% en biothane, à Dunkerque !
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« L’atelier des belles truffes » qu’est-ce que c’est ?
C’est une boutique d’accessoires pour animaux, crée par Margaux, une jeune comptable de 21 ans. Elle a vu le jour le 02 octobre de l’année dernière, et compte déjà de nombreux clients satisfaits ! Margaux partage sa vie avec 2 louloutes, Roxie, une staffy de 2 ans, et Tokyo, une malinoise de bientôt 1 an, qui lui ont donné envie de se lancer dans cette belle aventure de création.
Le « biothane » qu’est-ce que c’est ?
Le mot biothane est souvent utilisé pour désigner la matière… à tort ! Il s’agit en réalité de la marque américaine du produit… qui est une sangle, enrobée de TPU* de haute qualité. La sangle, à l’intérieur, peut supporter jusqu’à 500kgs de traction, et est composées de nombreux matériaux, tels que le coton, le kevlar, le nylon, le polyester, la fibre de verre…
*TPU : c’est un élastomère thermoplastique de grande élasticité, résistant aux chocs et à l’abrasion, il peut être colorable et recyclable.
Le « biothane » est donc très résistant et durable, ne demandant que peu d’entretien. Il reste flexible, ne se casse pas, ni se raidit, avec les changements de températures, et est imperméable à la sueur, et à l’eau ! Il se nettoie très facilement, rien qu’avec un peu de savon et d’eau.
« L’atelier des belles truffes » en 3 mots, par Margaux : solidité, pour tous les goûts, et avec amour !
Nos produits coups de coeur :
Ensemble laisse simple + collier « Maple Collar » (vert caribéen, 38 mm et 19 mm)
Harnais, avec poignée intégrée (violet pastel et rose, 25 mm)
Deuxième petite info trop chouette, un concours est en ligne sur notre compte Instagram pour gagner un bon d’achat d’une valeur de 30€, valable sur l’ensemble de la boutique, tu peux participer jusqu’au 17 mars ! Bonne chance…
Plus de 4’000 kilomètres, en 9 mois, sur les sentiers de randonnée à travers la France.
Un article un peu différent cette fois ; je vais te parler d’un voyage, mais pas le nôtre !
C’est celui de Hervé, un jeune Aveyronnais de 23 ans, et de sa chienne, Samba, de 2 ans et demi, qui sont partis tous les deux pour un tour de France en « backpack » et qui viennent nous parler de ce beau voyage…
Le 3 mars 2022 a commencé un incroyable périple de 9 mois et 4 jours exactement, sur 4’500 kilomètres le long des sentiers de rando, remplis de jolies rencontres, de paysages à couper le souffle, et tant d’autres… ce petit duo a répondu à quelques questions pour nous !
Comment t’es venu l’idée de partir en Tour de France à pieds ?
Je souhaitais voyager et je trouvais qu’en France il y avait déjà énormément de choses à voir. Alors je trouvais ça chouette de commencer par mon propre pays avant d’aller en visiter d’autres. Et à pieds car j’estimais que c’était la meilleure façon de prendre le temps, mais aussi car on passe vraiment partout, contrairement au vélo, ou à la voiture.
Et pourquoi ? Avais-tu besoin de changements, de te retrouver, etc ?
C’est venu à la fin du lycée, j’avais l’impression de suivre un cursus depuis 18 ans, sans vraiment faire quelque chose qui me plaise, et où je profite de la vie comme je l’entends. Alors je me suis dit qu’à la fin de mes études je partirais en voyage, pour prendre le temps et me faire plaisir.
Combien de temps s’est écoulé entre le moment où tu as décidé de partir en tour de France et le départ ?
L’idée m’est venue en 2017 mais je ne suis parti qu’en 2022, une fois mes études finies. Il m’a fallu mettre un peu d’argent de côté, et donc travailler. C’est pour ça que je ne suis parti que cinq ans plus tard. Mais je n’ai commencé à réellement préparer le voyage qu’en octobre 2021 (tracé de l’itinéraire et achat du matériel).
Il n’y a pas eu d’annonce particulière… j’en ai juste parlé petit à petit à mes proches. J’ai des frères qui voyagent aussi, alors on va dire que mes proches ont l’habitude ! Donc tout le monde l’a bien pris, même si certains doutaient un peu que je parte pour de vrai. Mais j’en ai pas tenu compte, et j’ai préféré me concentrer sur mon voyage.
C’était une évidence d’emmener Samba avec toi ? Ou comptais-tu partir seul au début ?
Non du tout ! Quand j’ai eu l’idée au lycée, je pensais partir seul. Mais j’ai adopté Samba quelques temps avant mon départ, car j’ai toujours rêvé d’avoir un chien, et à ce moment-là, j’avais un travail et du temps pour m’occuper d’elle. Quand je l’ai adoptée, je savais qu’elle viendrait avec moi, mais je m’étais dit qu’une telle expérience ne pouvait qu’être positive pour un chien, donc ce n’était pas un souci de l’adopter malgré le voyage approchant.
Comment as-tu habitué Samba à la tente ? Et pour l’entrainer, à tous ces kilomètres ? Avais-tu déjà fait du bivouac avant ? Avec elle ? Ou c’était une première ?
Je n’ai pas fait d’entrainement particulier. Samba est une chienne plutôt facile à vivre et qui s’adapte vite au changement. J’avais fait un ou deux bivouacs avant de partir pour tester mon matériel, elle était venue avec moi et tout s’était bien passé. Donc je n’ai même pas pensé à l’entraîner à dormir en tente. En fait, elle a compris toute seule (et plutôt vite) que c’était notre nouvelle maison.
Pour les kilomètres, j’y suis allé très progressivement. Autant pour elle que pour moi ! Les premières journées du voyage on ne marchait pas plus de 15 km. Puis progressivement, j’ai augmenté la distance pour arriver à une moyenne de 25 km par jour. J’ai vraiment fait en sorte de m’écouter pour ne pas me blesser dès le début du voyage. Après, Samba était quand même une chienne qui se dépensait pas mal avant de partir (beaucoup de balades, de course à pieds, etc.)
Et toi, comment t’es tu entraîné, pour travailler l’endurance ?
Je n’ai pas fait d’entrainement spécifique. J’avais un métier physique, je faisais un peu de course à pieds et donc j’avais confiance en mes capacités physiques. Je savais que je partais pour plusieurs mois donc je m’étais dit que je ferais vraiment en fonction de mon ressenti au début et non pas en me fixant des objectifs de km par jour.
Pourquoi cet itinéraire et non un tour de France complet ?
C’est déjà un beau tour, je trouve !
J’ai pas fait le sud-est car je trouvais la côte trop construite (Montpellier, Nîmes, Marseille, Nice…). Il y a sûrement de très jolis endroits le long des calanques ou autres. Mais je ne suis pas certain que cela aurait été intéressant pour de la rando sur le long terme (la ville ce n’est pas vraiment intéressant pour la marche).
Le reste de l’itinéraire, je l’ai tracé en fonction des endroits que je souhaitais visiter et des proches que je souhaitais voir pendant mon tour. Ce voyage m’a permis de revoir pas mal de personnes que je n’avais pas vues depuis des années, car ils habitent à l’autre bout de la France.
As-tu eu des blessures le long de ce voyage ? Petite ou grande ? Et Samba, s’est-elle blessée ? Comment as-tu fait pour gérer ça ?
Je n’ai eu qu’une blessure sur les neuf mois de voyage. C’était en arrivant sur Strasbourg. J’ai ressenti une douleur au pied, qui est montée en puissance progressivement, jusqu’à ce que je ne puisse plus marcher. Malgré des visites chez différents médecins et des radios, je ne sais pas ce que j’ai eu. Il m’a fallu un mois de repos pour m’en remettre. Pendant ce mois-ci, j’ai passé 15 jours sur Strasbourg et fait 15 jours en transports en commun pour aller de Strasbourg jusqu’à Lille. Je faisais des petites étapes pour visiter les villes sur ma route.
Samba s’est blessée une fois à la queue. C’était aussi sur Strasbourg. Quelque part ça tombait bien… elle avait besoin de repos et moi aussi, alors ça arrangeait tout le monde.
Enfin, Samba a eu une deuxième blessure à la fin du voyage. Elle s’est faite mordre par des chiens à la cuisse. J’ai réussi à trouver quelqu’un pour venir nous chercher et nous amener chez un vétérinaire qui puisse s’occuper d’elle. Cette blessure a mis fin au voyage car il ne nous restait qu’une dizaine de jours de marche pour revenir au point de départ, mais Samba avait besoin de 15 jours de repos. On est donc rentré en train sur les derniers kilomètres.
Combien as-tu marché de kilomètres en tout ? A pieds ? En transports ? Et combien de départements traversés ?
Le Tour de France faisait environ 6300km et j’en ai marché plus de 4500km, fait 1800km en transports en communs. De mémoire, j’ai traversé 32 départements et 3 pays différents ; en plus de la France, je suis passé rapidement en Suisse et en Belgique, sur les zones frontalières.
Comment se sont passés les premiers jours ? Pas trop compliqué de se mettre en route ? De prendre ses marques et de nouvelles habitudes ?
J’ai pas eu de problème à m’adapter à ce nouveau mode de vie. En fait, j’étais content d’enfin faire ce projet que j’imaginais depuis plusieurs années. Et puis, je crois que je suis comme Samba pour ça, je m’adapte facilement.
As-tu eu envie d’abandonner à un moment ou à un autre, pour n’importe quelle raison ?
J’ai eu un gros doute quand ma douleur au pied est survenue en arrivant sur Strasbourg. Mais ça n’a duré que quelques heures. Après je me suis ressaisi et j’ai réfléchi aux solutions possibles pour continuer le voyage.
Avais-tu des contacts avec ta famille et tes proches ? Leurs donnais-tu des nouvelles régulièrement ? De quelle façon ?
De nos jours avec les téléphones portables, c’est quand même plutôt simple de garder le contact avec ses proches. Beaucoup suivaient ce que je partageais sur les réseaux sociaux, mais ça n’empêchait pas qu’on puisse s’appeler parfois aussi.
Était-ce facile de passer avec Samba partout là où vous alliez ? Sur les sentiers de randonnée ? En ville ? Dans les lieux publics ? Au bord des plages ? Et autres ?
Globalement, oui. Avoir un chien, c’est parfois contraignant. Mais si l’on veut l’avoir avec soi tout le temps, c’est possible. Il faut juste revoir ses activités/lieux où on veut se rendre et apprendre à découvrir les lieux où les chiens sont autorisés.
Sur les chemins de rando, les chiens sont presque toujours autorisés. Il n’y a que sur les réserves naturelles où la législation peut changer (si ils sont autorisés sur les réserves, c’est obligatoirement attaché). Pour ça, j’avisais lorsque j’arrivais sur la zone. Quand je voyais que c’était interdit, j’essayais de trouver un autre chemin pour contourner la zone. C’était possible les ¾ du temps. Mais j’avoue qu’il m’est arrivé de traverser certaines petites réserves car je n’avais pas d’autres choix. Dans ces cas-là, j’attachais systématiquement Samba pour minimiser le dérangement.
Est-ce que tu t’es senti en sécurité ? Et avec Samba ? Plus que si tu étais seul ?
Certainement la question qu’on me pose le plus « mais tu n’avais pas peur tout seul ? ». Alors non, pas du tout ! C’est vrai qu’avoir Samba avec moi c’était une présence au quotidien, alors je ne me suis jamais senti seul. Pour ce qui est d’avoir peur, personnellement j’ai plus peur quand je suis en plein centre d’une grande ville, que quand je suis perdu sur les chemins de rando en campagne.
Comment se sont passées les rencontres avec les gens ? Que tu croisais sur ta route, ou ceux qui vous ont accueilli ? Le contact était-il facile ?
Les gens ont été super accueillants partout où je suis passé. C’était la question que je me posais le plus avant de partir, et j’ai été vraiment agréablement surpris. Ça m’a fait plaisir de voir que les français sont tout aussi accueillants que les autres pays. C’est vrai que les gens ont tendance à dire, après avoir visité un autre pays, qu’à l’étranger les gens sont super accueillants comparé à la France. Mais je peux vous garantir qu’il en est de même en France. C’est juste que le rapport aux gens qu’on a en voyage est différent de celui qu’on a dans notre quotidien normal. Voyagez en France et vous verrez que vous trouverez des gens accueillants et bienveillants.
Pour créer du lien avec les gens, j’avais un gros avantage : Samba et son sac de bât. Beaucoup de rencontres sont liées à Samba. Voir un chien qui porte des sacoches sur le dos, ça attire le regard des gens. Et donc beaucoup venaient me demander ce que je faisais, me proposant parfois de dormir chez eux si besoin. Je savais avant de partir que les chiens étaient vecteurs de lien social mais alors un chien avec un sac de bât… ça décuple la probabilité de rencontrer quelqu’un !
Qu’en pensent toutes ces personnes de ton voyage ? Que t’-ont-ils dit ?
Souvent les personnes avec qui je discutais étaient impressionnées et me disaient que j’avais raison de voyager tant que je le pouvais et que j’en avais envie.
As-tu fait de mauvaises rencontres ? As-tu perdu des choses en chemin ? Ou t’en a-t-on volée ?
J’ai perdu une casquette (elle s’est décrochée du sac à dos en marchant) mais on ne m’a rien volé ! Et non, aucune mauvaise rencontre !
Comment t’organisais-tu pour tes repas ? Et pour ceux de Samba ? Combien avais-tu de réserves de croquettes pour elle ? Comment faisais-tu pour refaire le plein de nourriture ?
Pour mes repas : je faisais mes courses dans les supermarchés. Le midi, je mangeais froid (chips, saucisson, fromage, pain, légumes, fruits, compotes, etc.) et le soir, j’avais un petit réchaud avec lequel je me faisais à manger (essentiellement des pâtes au pesto).
Pour Samba : j’achetais en animalerie des sacs de 4kg de croquettes. C’était un poids conséquent sur le dos mais je m’y suis vite habitué. Ça me permettait de tenir 15 jours. Ce n’était pas Samba qui portait sa nourriture car c’était trop lourd pour elle. Elle n’avait dans ses sacoches que quelques petites affaires (trousse de secours, réchaud, gamelle, quelques gâteaux…) pour un total d’environ 1,5kg (10-15% de son poids)
Quelle est la région qui t’a le plus plu ? Et celle qui t’as le plus déplu ? Et pourquoi ?
J’ai adoré la Haute-Savoie ! J’aime beaucoup la montagne, là-bas en termes de paysages et de dénivelés, j’étais servi ! Je trouve que c’est plus intéressant de randonner en montagne car, même si c’est plus dur à cause du dénivelé, on est fier d’arriver en haut d’un sommet et toujours émerveillé par la vue (quand il n’y a pas de brouillard). C’est une sorte de récompense après l’effort.
Je n’ai pas vraiment de région qui m’ait déplu… par contre j’ai été un peu déçu par les chemins de rando sur la côte le long de La Manche. Je m’explique : il y avait des paysages parfois magnifiques avec d’impressionnantes falaises de calcaires. Mais les chemins de rando qui passaient normalement en bordure de falaise étaient déviés à cause de l’érosion. Ce qui fait que je me retrouvais à marcher plus dans les terres, en plein cagnard, au milieu des champs de maïs, sans air et sans jolie vue. C’était plutôt frustrant sur ce point.
Comment Samba a géré ce changement radical de vie ? S’est-elle bien acclimatée à ce type de voyage ? A-t-elle réussi à bien prendre le rythme ? Et les rencontres, avec d’autres chiens ? Comment ça s’est passé ?
Comme dit plus haut, Samba est une chienne qui s’adapte bien au changement. Je ne l’ai pas sentie perturbée par ce changement soudain. Au contraire, elle a vite pris le goût de randonner ! Lorsque je m’arrêtais plusieurs jours quelque part, je la sentais toujours excitée au moment de repartir.
Pour le rythme, c’était à moi d’être vigilant et de la forcer à se reposer sur les jours de repos. Je marchais 5 jours et faisais un jour de pause. Car je sentais qu’au-delà de 5 jours de marche, elle fatiguait. Concrètement, elle trainait la patte, se couchait souvent dans l’herbe pour demander une pause et dans le cas le plus extrême commençait à boitiller (sûrement les articulations). Une fois ce rythme adopté, elle n’a plus eu de soucis et était toujours en forme ! Si jamais je la sentais fatiguée, je n’hésitais pas à rester un jour de plus en pause.
Pour les chiens, Samba est vraiment top dans sa relation avec les autres. Sans être dominée, elle est très tolérante et préfèrera ignorer un chien qui lui aboie dessus plutôt que de répondre à la provocation. J’étais d’ailleurs bien content de l’avoir quand je tombais sur des chiens de ferme, car ils se sentaient entre eux, sans se préoccuper de moi, puis on pouvait continuer tranquillement. Je pense aussi que le fait que Samba soit une femelle m’aidait pas mal vis-à-vis des autres chiens.
Je n’ai eu qu’un seul problème avec des chiens, à la toute fin du voyage. Des cane corso, pas maîtrisés, en bordure d’une propriété, pas clôturée. Ils étaient très agressifs et ont mordu Samba à la cuisse. Mais je l’ai déjà raconté plus haut, c’était la seule mauvaise rencontre avec des chiens de tout le voyage.
Et maintenant que votre voyage s’est fini, comment vit-elle ce retour à la ‘’normale’’ ? Tient-elle en place ? Ou au contraire, est-elle plus demandeuse de sortie, ou de dépense physique ?
Comme elle est blessée suite aux morsures, elle a besoin de repos pour favoriser la cicatrisation des plaies. Donc je la limite en terme de sorties et de dépenses. Pour l’instant, elle ne semble pas trop demandeuse de sorties.
Avec le recul, referais-tu les mêmes choix ? Ou changerais-tu certaines choses concernant ton voyage ? Y aurait-il des choses que tu aurais faites différemment ?
La principale chose que je changerais si je refaisais un voyage, ce serait de le dédier à une cause. Que les kilomètres parcourus servent à rapporter de l’argent à cette cause. Mais concernant le matériel, à deux trois petites bricoles près, je ne ressens pas le besoin de changer quoi que ce soit.
Quels sont tes ressentis avec la fin de ce voyage ? Comment est-ce de retrouver une routine ‘’classique’’, et de retourner à ta vie d’avant ?
Je suis quand même content de rentrer et de retrouver tout le monde. En fait, ce qui m’a le plus manqué pendant le voyage c’est d’avoir mon « chez moi ». Être accueilli chez les gens, c’est génial ! Mais c’est vrai que parfois ça manque de ne pas être quelque part que l’on connaisse et où l’on a ses marques, ses repères.
Pour l’instant, le retour à la vie classique ne se fait pas vraiment sentir car je n’ai pas repris le travail. Mais réponse en janvier, quand je reprendrai le travail !
Un autre projet de ce style en tête dans le futur ?
Hmmm… j’aimerais bien voyager à vélo (toujours avec Samba) mais pour l’instant ce n’est qu’une idée, pas de réel projet. J’ai surtout envie de me poser un peu.
Et maintenant, que vas-tu faire ?
Reprendre le travail en janvier. Normalement, je retourne dans l’entreprise où j’étais avant de partir et où je me plaisais.
Peux-tu faire un résumé de ton voyage en quelques mots ? Qu’est-ce que tu as envie d’en garder ? Quels sont tes meilleurs souvenirs ? Qu’est-ce que tu retiens ? Reviens-tu changé de ce Tour de France ?
Ce voyage c’était beaucoup de kilomètres marchés, de très belles rencontres humaines, une diversité de paysages incroyables, la découverte du patrimoine historique français, un nombre incalculable de bivouacs, mais surtout beaucoup de fierté d’avoir accompli ce tour. Je suis très heureux d’avoir pris le temps et de profiter de la vie comme je l’entends, à travers ce voyage !
Un petit mot à ceux qui ont envie de partir marcher avec leur chien mais qui n’osent pas se lancer ?
Foncez ! Randonner avec son chien, à la journée ou plusieurs mois, c’est le meilleur moyen pour créer du lien avec lui. À force de répétition, vous apprendrez mutuellement à comprendre le langage l’un de l’autre et vous aurez une superbe complicité ! Et si c’est l’aspect pratique qui vous inquiète : aujourd’hui de plus en plus de monde part en voyage avec son chien, que ce soit à pieds, à vélo ou en van ! Alors si certains le font, c’est que c’est possible !
Retrouve les nouvelles aventures de Hervé et Samba sur leurs réseaux sociaux :
Notre voyage en Corse s’est fini il y a déjà de nombreuses semaines, mais revenir sur cette belle randonnée, et en écrire un article, me tenait tout particulièrement à cœur…
Découvre juste après notre parcours, nos photos, nos petits conseils, et autres, le long d’un sentier corse incontournable. Certes pas autant que le mythique GR20, mais qu’il n’a rien à lui envier… plages de sables blancs, falaises, eau turquoise, la mer à perte de vue, de quoi faire rêver !
Petite info : nous avons fait les 25 kilomètres du sentier sur 2 jours, un imprévu mécanique nous a empêché de partir le matin, comme je l’aurai aimé… nous avons donc commencé notre rando en début d’après-midi.
Étape 1 :
Le départ officiel du Sentier des Douaniers du Cap Corse se situe dans le village de Macinaggio, en partant depuis sa plage, complétement recouverte d’herbes de posidonie.
Sur cette première partie du Sentier des Douaniers, on est principalement sur un chemin de littoral, en longeant la mer à 90% du temps.
On arrive ensuite depuis les hauteurs à la Tour d’Agnello, qu’on surplombe un petit moment grâce au sentier. Même sans parcourir l’entièreté de la randonnée, cette tour gênoise en vaut largement le détour ! Il est d’ailleurs possible d’y monter, pas au sommet tout de fois…
En continuant, juste après la tour d’Agnello, on arrive au point le plus au Nord de toute la Corse !
Attention, en arrivant à Barcaggio, sa plage est surnommée « la plage aux vaches », et ce n’est pas pour rien ! Elles sont toutes en liberté et se promènent librement dans tout le village, et sur la plage, là où passe le sentier. Sois prudent si ton chien est détaché !
On aperçoit très distinctement l’île de la Giraglia au loin.
Étape 2 :
L’avantage d’avoir eu un van est que nous pouvions dormir où nous le voulions, on a donc pas eu besoin de chercher trop loin… nous avons directement passé la nuit sur l’aire de stationnement pour camping-car de Tollare. On a d’ailleurs eu une jolie surprise au réveil !
On attaque dès le début avec un sacré dénivelé en repartant… mais les paysages en valent l’effort ! A partir de là, on s’enfonce dans le maquis sur plusieurs kilomètres, et on retrouvera le bord de mer un peu avant d’arriver à Centuri. On apprécie d’ailleurs les points de vue, en reprenant de la hauteur.
Une petite partie du sentier longe une route caillouteuse qui mène au sémaphore du Cap Corse ; il est facile d’y faire un crochet de quelques centaines de mètres à peine.
On rejoint le bord de mer moins de 3 kilomètres avant l’arrivée. On distingue facilement notre but : le port de Centuri. La dernière étape se termine aisément, longeant les eaux turquoises de la Méditerranée, sur le littoral.
Et après l’effort, rien de mieux que le réconfort ! Le restaurant « Le Bella Vista » de Centuri, nous a très bien accueilli avec un chien.
Selon mes données GPS, nous avons randonné sur un poil moins de 25 kilomètres, correspondant à ce qui est annoncé, en 6 heures et 10 minutes. Ces 6 heures sont la durée de déplacement ! En tout, en comptant les pauses et arrêts, nous en sommes à un peu plus de 9 heures. C’est donc tout à fait faisable sur une journée entière, en partant de bonne heure, tout en profitant des lieux.
Bon à savoir :
Prends de l’eau ! Autant pour toi que pour ton chien, il n’y a aucune fontaine le long du chemin… il est éventuellement possible de remplir sa bouteille dans un restaurant de l’un des villages du Cap, là où passe le sentier. Ce que j’ai moi-même fait, arrivant vraiment à court d’eau, Maple ayant bu près de 2 litres et demi à elle-même sur l’ensemble de la randonnée…
Protège toi du soleil ! J’ai souvent lu sur des forums, des gens dirent qu’il n’y avait aucun point d’ombre sur les 25 kilomètres… ce n’est pas vrai. Certes le sentier passe par de nombreuses plages et souvent dans les rochers, sur le littoral, mais il est tout de même facile de s’abriter du soleil sous certains arbres dans le maquis. Cependant, rien de vaut un joli chapeau et de la crème solaire !
Mets de bonnes chaussures ! Le sentier est plutôt facile, il n’y a pas besoin d’être un habitué de la haute montagne pour le faire… mais certains passages sont tout de même à flanc de falaises, dans les rochers, il vaut mieux avoir des chaussures adéquates.
Un petit plus : le chemin est extrêmement bien balisé ! On trouve très régulièrement de nombreuses bornes, avec de jolies plaques gravées, indiquant la direction à suivre, il est donc assez difficile de se perdre !
Je te partage le lien du site officiel du tourisme en Corse, afin que tu puisses y accéder directement :
Un weekend prolongé, début décembre, dans la capitale des vins d’Alsace…
Le 1er décembre, on est partie à la découverte de la belle ville de Colmar, de quoi bien débuter ce mois de fêtes ! Au programme, visite de la vieille ville, marché de Noël, tour en barque, restaurants… bref, toutes les petites choses typiquement touristiques, mais qui font bien plaisir au final.
Je te laisse découvrir mon top 3 des choses à faire à Colmar, pendant la période de Noël :
En 1 : Flâner dans les jolies ruelles du Vieux Colmar
Il est vrai que Colmar est connue pour être une ville très pittoresque, avec de nombreuses activités à faire. Sa réputation n’est plus à faire, c’est une vraie carte postale !
D’ailleurs, ne manque pas certains musées ; comme celui du jouet, du chocolat, ou encore le musée Hansi qui reste un classique.
Tout comme les lieux incontournables de la ville, tels que la Petite Venise, le Quai de la Poissonnerie, la Maison Pfister, le Marché couvert, la Collégiale Saint-Martin, ou même l’Ancienne Douane.
En 2 : Profiter du Marché de Noël
Un incontournable, bien évidement, surtout pendant la période des fêtes ! Avec son charme envoutant, tu peux admirer les places illuminées, tout en profitant des 6 marchés de Noël, aux différents endroits du Vieux Colmar. Ce ne sont évidemment pas les décors, objets, guirlandes, sapins, maisonnettes, et autres lumières qui manquent, rendant l’ambiance encore plus… magique !
Cette année, le marché de Noël se tenait du 24 novembre au 29 décembre 2022.
En 3 : Faire un tour en barque
Quoi de mieux qu’une promenade en barques pour admirer la ville différemment !?
C’est justement ce que nous avons fait une soirée, en montant à bord d’une barque à fond plat afin de découvrir la Petite Venise, d’une façon un peu plus authentique. Il faut reconnaître qu’on apprécie la tranquillité du quartier pittoresque, en se laissant porter au fil de l’eau, le long des maisons à colombages. Une jolie manière de changer de point de vue pour visiter la ville…
Si tu as de la chance, tu pourrais tomber sur un batelier avec un peu d’humour. Et en plus, les chiens sont les bienvenus et voyagent gratuitement !
Comme prévu, l’après-midi du samedi, nous étions présentes au Doogo Club pour l’événement spécial du Marché de Noël canin. On a passé un super moment, pleins de belles rencontres, autant au niveau des boutiques présentes sur les stands, que des autres personnes venues avec leurs loulous, une chouette ambiance… bien au froid certes… mais que du plaisir, pour Maple, qui s’est éclatée, et pour moi !
Je te partage juste en dessous mes bons plans, l’hôtel dans lequel on a séjourné, ainsi que les restaurants où nous sommes allées et où nous avons été très bien accueillies avec un chien :
S’il y a bien une marque de produits de soins pour animaux qui n’a absolument rien à envier aux autres, c’est bien celle-ci !
O’Poil de Pattoun mais qu’est-ce donc ?
Pour faire simple, ce sont des produits au poil pour toutes les pattounes ! Autrement dit, c’est une gamme complète de soin pour animaux, et pas uniquement pour les chiens ou les chats, les produits conviennent également aux chevaux et aux NAC. La gamme est composée de 2 shampoings, de 2 baumes hydratants et réparateurs, et d’un spray antiparasitaires. Conçus éco-responsablement, ils sont 100% naturels, avec des ingrédients issus de l’agriculture biologique, et sont fabriqués artisanalement en France, en respectant l’environnement. En somme, les produits regroupent toutes les caractéristiques essentielles que l’on pourrait rechercher aujourd’hui afin de faire attention à notre empreinte écologique.
Au départ, Céline, 35 ans, la créatrice de la marque, n’était pas partie pour se lancer dans l’entreprenariat. Cette ancienne graphiste a travaillé pendant 10 ans dans la décoration d’intérieur. Aujourd’hui très fière de sa gamme, elle a passé énormément de temps à décrypter les listes INCI* des produits de soins vendus sur le marché.
INCI* : ‘’International Nomenclature for Cosmetic Ingredients’’ ou la nomenclature internationale des ingrédients cosmétiques, regroupe la liste des ingrédients cosmétiques qui composent un produit.
Après de nombreux mois de recherches et d’informations, pas toujours agréables à lire, il faut bien le reconnaître, Céline a finalement décidé de se lancer dans cette belle aventure !
Suite à nos nombreux échanges, elle a gentiment accepté de répondre à mes questions :
« Pour commencer, peux-tu décrire en quelques mots ce qu’est O’Poil de Pattoun pour ceux qui ne connaissent pas ? »
« O’Poil de Pattoun c’est une gamme complète de produits de soins pour tous les animaux de compagnie. Elle est composée de baumes cicatrisants, hydratants et réparateurs, de shampoings solides et d’une lotion antiparasitaire. Tous nos produits sont fabriqués artisanalement dans notre laboratoire partenaire en France et ils sont 100% naturels, efficaces et avec des ingrédients issus de l’agriculture biologique.
« Pourquoi avoir décidé de créer tes propres produits et ne pas simplement t’être tournée vers une autre marque similaire à la tienne ? »
« En analysant les produits naturels pour animaux présents sur le marché, je ne suis pas arrivée à trouver ce que je voulais… pour certains, les produits n’étaient pas 100% naturels, pour d’autres le packaging n’était pas écoresponsable, et je ne parle même pas du nombre de produits différents vendu alors qu’un seul pourrait suffire. C’est pourquoi, j’ai voulu créer cette marque, en simplifiant au maximum la gamme de produits, en allant à l’essentiel et en faisant en sorte qu’elle soit la plus polyvalente possible. Nous avons également choisi nos emballages pour leur faible impact environnemental ; ils sont tous recyclables et biodégradables. »
« Tu dis que l’idée de ces produits t’es venue à cause de ton chat qui a fait des réactions allergiques à d’autres, mais les utilises-tu couramment ? »
« En effet, c’est après avoir constaté sur mon chat des réactions allergiques, suivi d’un très gros problème de santé, entrainant malheureusement son décès, que j’ai commencé à douter des bienfaits des produits de soins et surtout anti-parasitaires présents sur le marché. C’est en décryptant les listes INCI de ces produits que j’ai compris, bien trop tard, qu’ils contenaient énormément de substances néfastes et dangereuses pour la santé de nos animaux. De plus, j’ai appris que les laboratoires et fabricants ne sont soumis à aucune réglementation sur les ingrédients qu’ils utilisent… »
Le baume « Toudoux’Stick » et son complément, le shampoing « Toudoux »
« Quand as-tu démarré cette belle aventure ? Comment se sont passés les débuts, a-t-il été facile de lancer ta propre marque ? »
« J’ai décidé de créer cette marque courant 2020. Le temps de trouver le laboratoire, de faire les premiers essais, valider la gamme et préparer le lancement, la boutique n’a pu ouvrir que début mai 2022 ! Après avoir fait une étude de marché des produits naturels pour animaux, j’ai réfléchi à ma propre gamme et cherché rapidement le laboratoire le plus adapté à mes besoins et mes valeurs. Une fois la gamme réalisée, il m’a fallu créer la société, gérer la mise en place et création de mon site internet et communiquer sur mes réseaux sociaux professionnels afin d’annoncer en amont le lancement de ma marque. Ma boutique en ligne n’étant ouverte que depuis le mois de mai, je considère que je suis encore dans les débuts. Être à son compte et lancer sa propre marque n’est pas évident tous les jours, il faut surmonter beaucoup d’obstacles, être multitâches et savoir se remettre en question rapidement. Mais c’est aussi une très belle aventure professionnelle et personnelle, remplie d’in-croyables rencontres au quotidien et avec beaucoup de bienveillance autour de ce projet. »
« Tu n’as pas suivi de formation dans le domaine, alors comment as-tu fait pour trouver toutes les informations et acquérir les compétences nécessaires à la conception de tes produits ? »
« Effectivement, je n’ai pas de compétences dans la conception et la formulation de produits cosmétiques pour animaux. C’est pour cela que j’ai choisi de faire appel à un laboratoire partenaire spécialisé dans ce domaine pour concevoir ma gamme de soins. Nous avons longuement échangé sur la composition et le choix des matières premières utilisées en fonction de leurs propriétés et de leur alliance au sein d’une même formule afin d’avoir la meilleure efficacité. Cependant, j’ai des compétences dans la communication et la création graphique. Grâce à mon expérience professionnelle, j’ai pu suivre la conception et le développement de plusieurs produits de A à Z en travaillant en collaboration avec différents services (R&D, marketing, achat…). J’ai également réalisé toute ma communication visuelle et digitale (logo, charte graphique, packaging, site internet, réseaux sociaux) grâce à une formation en Marketing Digital pour apprendre à bien les gérer. »
Le « pochon à savon » en accessoire pour ranger son shampoing
La « trousse de voyage » en accessoire utile afin de retrouver ses produits
« Tous les ingrédients sont 100% naturels et issus de l’agriculture biologique, mais d’où viennent-ils ? »
« Chacune des matières premières qui composent nos produits, ont été minutieusement sélectionnées pour leurs qualités, leurs propriétés et leurs traçabilités. Elles sont toutes labellisées par des organismes reconnus et assurent une composition d’origine naturelle et biologique à nos produits. Nous privilégions au maximum une origine France. Malheureusement, certaines matières premières ne sont pas produites en France, comme l’huile végétale de coco par exemple. On s’assure alors qu’elles sont issues de l’agriculture biologique. Sur notre site, nous avons souhaité être le plus transparent possible, c’est pourquoi les matières premières venant de France sont indiquées par un petit drapeau dans l’onglet composition de chaque fiche produit. »
« Tes produits conviennent-ils à tous les animaux ? Combien de temps durent-ils ? Et comment les conserver au mieux ? »
« L’une de nos valeurs les plus importantes est d’éviter la surconsommation. C’est pour cela que nous avons développé des produits compatibles pour plusieurs animaux, chien, chat, cheval, NAC, de tous âges et pouvant soigner plusieurs pathologies différentes. Par exemple, notre baume ‘’Toudoux’Stick’’ convient pour tous les animaux de tous âges et peut être appliqué sur la truffe, les coussinets et tout le reste du corps. Pour nous, un baume est largement suffisant pour traiter et soigner plusieurs parties du corps de l’animal et nous avons fait le choix de ne pas en fabriquer un différent pour chaque partie. De ce fait nous évitons une surconsommation, une surproduction et au passage faisons faire quelques économies au consommateur ! Pour ce qui est de leur durée de vie, les shampoings solides peuvent se conserver au moins 12 mois, selon l’utilisation que l’on en fait. Le mieux est de les conserver dans un endroit à l’abri de la lumière et de l’humidité. Il faut penser à bien faire sécher le shampoing entre chaque utilisation pour une plus longue conservation. Pour les baumes et le spray antiparasitaire, leur durée de conservation est de 6 mois, mais ils peuvent être conservés plus longtemps s’ils sont à l’abri de la lumière, de la chaleur et de l’humidité. D’ailleurs, nous conseillons, en période de fortes chaleurs, de les entreposer dans une pièce fraiche (25C max) ou même au réfrigérateur. »
« Comment as-tu trouvé ce nom très rigolo ? »
« Quand on dit que quelque chose est « au poil » cela signifie que cette chose est « parfaite ». Je voulais que le nom résonne comme étant une marque « parfaite » pour nos animaux. Le mot « pattoun » quant à lui représente la patte d’un animal et s’adresse donc à tous les animaux. Sa connotation familière, rigolote et attachante montre aussi l’amour que je porte aux animaux. O’Poil de Pattoun signifie donc : des produits au poil pour toutes les pattounes ! »
Le logo de la marque
« Tes produits sont disponibles uniquement en ligne, mais projettes-tu de les mettre en vente en boutique ? »
« Oui, je suis en train de démarcher des boutiques physiques et certaines m’ont même directement contacté à la suite du lancement de la marque. Pour moi, il est important que ces boutiques partagent les mêmes valeurs que ma marque ; tant sur les produits naturels qu’elles proposent à la vente, que sur ses valeurs écoresponsables. Et prochainement, mes produits seront proposés dans plusieurs boutiques en France ! »
« Envisages-tu de sortir de nouveaux produits ? »
« Oh oui ! Des idées de nouveaux produits, j’en ai pleins, et j’ai également des idées pour agrandir la gamme d’accessoires ! Mais chuuuut ! Je garde cela secret, je ne vais pas tout dévoiler tout de suite…
Les 2 baumes proposés à la vente : le « Magic’Stick » et le « Toudoux’Stick »
Les 2 shampoings proposés à la vente : le « Toudoux » et le « Babaou »
« Pour finir, comment décrirais-tu O’Poil de Pattoun en 3 mots ? »
« Naturel, français et écoresponsable ! Naturel, car O’Poil de Pattoun, ce sont des produits 100% naturels et efficaces pour le bien-être de nos animaux de compagnie. Français, car nous mettons en valeur le savoir-faire français, que ce soit dans nos produits de soins, mais également dans nos accessoires. Et écoresponsable, parce que la protection de la nature et des animaux fait partie de nos valeurs fondamentales. »
Un exemple d’un envoi de colis avec certains produits de la marque
Notre retour :
Nous avons par chance pu tester la gamme presque complète de O’Poil de Pattoun (sauf le shampoing Babaou) et j’en suis très ravie !
Le baume Toudoux’Stick a été très utile après notre retour de Corse ; un mois et demi de voyage sur une île, et les coussinets étaient forcément un peu abimés par le sable et le sel. En faisant une application par jour, en massant bien les pattes, et une semaine après ses coussinets étaient comme neufs !
Le Babaou’Spray, je le mets en complément de son antiparasitaire et vermifuge, avant nos randonnées ou simple balade en foret. J’ai remarqué que l’odeur gênait beaucoup moins Maple que le vinaigre des 4 voleurs que je lui mettais au début : un bon point ! Et je retrouve presque aucune tique se promenant sur son poil en rentrant à la maison, ce qui est plutôt réconfortant concernant son efficacité.
Concernant le Shampoing Toudoux, je l’utilise presque toutes les semaines ! Il n’a pas d’odeur spécial, mais a l’avantage de durer dans le temps, étant un shampoing dur. Je lui applique à même le poil en la massant avec comme si c’était une éponge, et il faut bien le reconnaître, après la douche, Maple a vraiment le poil… toudoux !
Pour finir, le Magic’Stick, j’avoue ne pas en avoir eu souvent l’utilité… mais du peu que j’en ai eu besoin, je suis étonnée de la rapidité de ses effets. Une coupure sur un coussinet, en appliquant le baume deux fois par jour, et moins de 72 heures après, la cicatrice avait déjà disparu ! Très pratique pour des petits bobos de ce type, car non seulement le stick en lui même ne prend pas de place, mais en l’utilisant régulièrement, la blessure disparait en quelques jours !
La devise de la marque
Aujourd’hui, c’est plus d’une centaine de personne conquise !
Et toi ? Séduit ?
Visiter la boutique
Pour te rendre sur le site de la marque O’Poil de Pattoun, rien de plus simple !
Depuis un sentier pédestre surplombant le lac d’Oeschinen
Il y a quelques temps, nous sommes parties à l’assaut du lac d’Oeschinen, dans l’Oberland bernois. Un incontournable pour tout randonneur qui se respecte !
Avant de te raconter notre incroyable randonnée, laisse moi te parler un peu de l’endroit :
Situé à 1578m d’altitude, au dessus du village de Kandersteg, le lac d’Oeschinen est l’un des plus grands parmi les Alpes, mais il est également considéré comme l’un des plus beaux ! Le site est d’ailleurs classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Le lac est alimenté par de nombreux torrents glaciaires arrivant tout droit des sommets environnants, qui culminent à plus de 3000m d’altitude. C’est un vrai paradis naturel pour les amoureux des grands espaces, on y trouve son bonheur autant en hiver qu’en été. La flore y est très riche ; orchidées, gentianes, edelweiss… et concernant la faune, il n’est pas rare de tomber sur plusieurs troupeaux d’alpage, vaches et moutons, mais les animaux sauvages à flanc de montagne y sont tout aussi présents !
Village de Kandersteg en contre-bas, vu depuis le sentier pédestre
Une remontée mécanique permet d’accéder facilement à Oeschinen depuis le village de Kandersteg. Les chiens sont bien évidemment autorisés dans la télécabine, et voyagent gratuitement.
De nombreux parcours sont faisables, avec des itinéraires différents… à chacun de choisir ce qui lui convient le mieux en fonction de ses envies, de son niveau, et de son chien ! On oublie souvent de le dire, mais il est important d’écouter son loulou, et d’être attentif à son comportement et à ses besoins. Si tu avais prévu un superbe itinéraire, mais que tu sens que ton chien ne tiendra pas jusqu’au bout, pour quelques raisons que ce soit (blessure, fatigue, froid, etc), il faut savoir changer ses plans et s’adapter, afin de ne pas le mettre en danger… et toi non plus.
Un panneau des sentiers pédestres à Oberbärgli
Nous sommes parties sur une boucle de 15kms, au départ de Kandersteg, en utilisant les transports publics. Si tu préfères venir en voiture, plusieurs parkings sont à disposition dans le village et au pied du télécabine. Tu pourras retrouver la carte de notre itinéraire à la fin de cet article.
Deux option s’offrent à toi pour monter à pieds au lac, la première est d’emprunter le sentier principal, indiqué par la quasi totalité des plateformes qui longe la rivière et est en grande partie bétonné. La deuxième est un petit sentier, assez sinueux qui passe dessous la remontée mécanique, et c’est celui là que nous avons pris à l’aller. A savoir que c’est la partie la plus raide de notre rando, étant donné qu’on passe vraiment sous la ligne de la télécabine… autrement dit, ça grimpe fort !
Quelque part depuis le sentier, à la montée
Au sommet de la télécabine, à Oeschinen
En atteignant l’arrivée de la télécabine, il est possible de rejoindre directement le lac en redescendant par les hôtels et restaurants en quelques minutes. Nous, nous avons pris un autre sentier afin de le surplomber et d’avoir un point de vue différent via les hauteurs.
On arrive facilement au premier spot, avec une magnifique vue sur le OeschinenSee et les montagnes alentours, il faut bien le reconnaître ! Plusieurs bancs sont à disposition, de quoi faire une pause méritée avec un splendide panorama. Attention tout de même à ne pas trop s’approcher du bord, la falaise peut vite donner le vertige… et prudence avec ton loulou, je suis la première à vouloir faire LA photo parfaite, mais il ne faut pas pour autant le mettre en danger.
Prendre la pose, oui, mais avec prudence
Depuis le point de vue « Heuberg »
Toute la partie du sentier dans les hauteurs, depuis l’arrivée de la télécabine, jusqu’à la fin de la descente pour arriver sur la rive du lac, est classée comme « sentier de montagne » et est à flanc de falaise (visible sur les cartes géographiques). Cela nous a donc fait hésité à prendre ce chemin, ne sachant pas s’il était accessible facilement, et encore plus avec un chien… moi-même étant déjà montée plusieurs fois au lac, mais jamais par les sentiers qui le surplombent.
Au final, le sentier est vraiment praticable, et pas plus dangereux que nous l’attendions. Évidement, il est 100% à flanc de montagne, ce qui pourrait effrayer ceux ayant le vertige, et est également assez étroit par endroit, ce qui rend difficile certains croisements.
Le sentier menant à l’auberge Oberbärgli
On s’est dit qu’on allait tout de même le tenter, car j’avais vraiment envie d’avoir une vue en plongée sur le lac, mais on ne savait pas trop à quoi s’attendre… et on a bien fait, le panorama en vaut le détour ! Et honnêtement, c’est le type de randonnée qui fait rêver ; un sentier de montagne surplombant l’un des plus beaux lacs alpins.
On finit par arriver à Oberbärgli, où tu as de quoi loger grâce à l’auberge, et de quoi te restaurer avec une petite buvette.
C’est d’ailleurs ici que nous avons pique-niqué, sur un rocher au soleil… avant de redescendre avec le sentier menant à la rive nord du lac.
Devant l’auberge d’Oberbärgli
Sois vigilant, car la première partie de la descente est assez raide, c’est un sentier en lacets, et pleins de petits cailloux et graviers. Si tu as un chien qui tracte (cani-rando, cani-cross), et en étant distrait, c’est le bon moyen pour finir sur les fesses (pas du tout comme moi…).
A la descente, en direction du lac
En arrivant au bord du lac, c’est là qu’on recommence à croiser un peu plus de monde, car on arrive dans la zone plus touristique du lieu. C’est donc moins agréable que la première partie de la randonnée où nous rencontrions peu de personnes…
A mi-parcours, en descendant, vue sur le lac
Dès qu’on atteint le niveau du lac, c’est là qu’on trouve de nombreux coins aménagés pour les visiteurs : bancs, table de pique-nique, barbecue, etc. A savoir que seule la moitié du lac est accessible, la partie est est essentiellement constituée de parois rocheuses, difficile donc de s’y promener… concernant la partie ouest, aucun problème, le sentier longe la rive, et ce ne sont pas les endroits pour se poser qui viendraient à manquer.
Au fait, savais-tu qu’en été la température de l’eau peut facilement atteindre les 20°C ? Plus qu’agréable pour faire trempette…
Depuis l’extrémité ouest du lac
Baignade par tous les temps
Après avoir laisser Maple s’amuser dans l’eau (oui, oui, même en automne…), nous sommes reparties sur le retour, en empruntant le sentier classique qui suit la rivière. Sans grande difficulté car le chemin est à 90% goudronné, ce qui en fait également celui le plus emprunté.
De nombreux cafés restaurants sont présents dans le village, et ouverts même en basse saison. L’idéal pour s’installer à une terrasse en se réchauffant avec un bon punch fait maison, en admirant le coucher du soleil derrière les montagnes…
Le sentier menant au lac, depuis le somment de la remontée mécanique
Tu peux retrouver juste ici l’itinéraire de notre randonnée :
Informations pratiques :
Distance totale : 16 kms
Dénivelé + : 847 mètres
Temps de déplacement : 4 heures
Temps total (pause, pique-nique, photos…) : 6 heures 45 minutes
N’hésites pas à me laisser un petit commentaire pour me dire si tu as aimé cet article, ou si tu as déjà fait cette randonnée, ou visiter le lieu, ou même si ça t’as donné envie d’y aller… ça me fera plaisir de le savoir !